Xénophobie croissante, transphobie, durcissement du droit d’asile et réunions secrètes pour planifier les déportations – les idées de droite et la politique inhumaine se répandent à nouveau. Les groupes de gauche et féministes luttent depuis longtemps contre la droite, car:
« Nous contre les autres » nous répugne! La haine fasciste, néonazie et de droite n’a pas sa place dans nos utopies! Lutter de manière féministe signifie lutter contre le fascisme! Lors de la Journée de Lutte Féministe les personnes FLINTA* du monde entier marchent contre les inégalités, la discrimination et la violence dans les rues. FLINTA* signifie femmes, lesbiennes, inter, non-binaires, trans, agender et toutes les autres personnes qui ne correspondent pas à la vision patriarcale du monde.
Le patriarcat, le fascisme et le capitalisme se servent en effet de l’inégalité des êtres humains pour assurer le pouvoir à quelques-uns.
Les structures patriarcales et de droite partagent la dévalorisation des femmes, nient l’existence des personnes lesbiennes, inter, non-binaires, trans, agenres et autres qui ne correspondent pas à la vision hétéronormative du monde.
De plus, le patriarcat et l’idéologie de droite prétendent s’engager en faveur du « petit homme ». Ce faisant, ils nuisent également aux hommes cis par leurs idéaux de masculinité toxiques.
Notre féminisme se place aux côtés des personnes qui, dans notre société majoritaire blanche, sont quotidiennement touchées par la discrimination : par le racisme, l’antisémitisme, l’islamophobie et toutes les formes de xénophobie. Qui sont touchées par le sexisme, la misogynie, la queerophobie, la transphobie et toutes les formes de discrimination fondée sur le sexe. Qui sont touchées par la dévalorisation en termes d’éducation, de profession, de statut, de handicap physique ou mental.
Venez à la journée de lutte féministe du 8 mars ! Soyons visibles et audibles ! Et formons des bandes le 2 mars pour pouvoir lutter ensemble pour nos utopies féministes et contre la droite !
]]>L’évacuation d’une maison de retraite d’Augsbourg et la fermeture de l’obstétrique de Bobingen sont symptomatiques de la crise du système de santé. Les conflits dans les rares foyers pour personnes migrantes s’aggravent, et cette aggravation date d’avant l’éclatement de la guerre en Ukraine. La crise de l’énergie touche de plein fouet les personnes à faible revenu d’Augsbourg, en particulier les familles monoparentales. Toutes ces crises viennent du système ! Le capitalisme et le patriarcat en sont responsables. Nous n’en voulons pas ! Descendons dans la rue !
Venez
à la Journée internationale de lutte féministe le 8 mars
17h | Manifestation | Rathausplatz Augsburg
Dans les maisons de retraite, qui vit de manière souvent inhumaine ? Des femmes, à 61,6 %. Dans les métiers du soin, qui sont ces personnes qui travaillent dans des circonstances parfois insupportables ? Des femmes, à plus de 75 %. Qui vit avec le minimum vital ? En Allemagne, 17,5 % des femmes ont été touchées par la pauvreté en 2021, contre 15,7 % des hommes. La part de femmes employées à temps partiel est également plus importante. Et avec l’âge, les conséquences des parcours professionnels interrompus des femmes se font sentir : 20 % des femmes célibataires de plus de 65 ans sont considérées comme pauvres, en raison de l’augmentation du travail à temps partiel et des pertes de revenus liées aux soins apportés aux enfants et aux proches.
Nous parlons de femmes parce que les données ne concernent que les personnes lues comme femmes. Néanmoins, il est clair que d’autres personnes non perçues comme des hommes sont également défavorisées dans ce système : les FLINTA. L’acronyme FLINTA désigne les femmes, les lesbiennes, les personnes inter, non-binaires, trans et agenres, ainsi que toutes celles qui sortent de la logique binaire du monde dominé par les hommes cis. Les personnes racisées en font évidemment partie. Tout comme les personnes qui ne peuvent ou ne veulent pas se soumettre à la logique de valorisation du monde capitaliste. Les personnes qui appartiennent à plusieurs de ces catégories sont les plus touchées. L’expression « personnes racisées » désigne les personnes qui sont lues comme non-blanches.
Partout dans le monde, les personnes FLINTA se rebellent contre l’oppression des systèmes patriarcaux et capitalistes, contre les guerres que les dirigeants mènent sur le dos de la population, contre la catastrophe climatique qui est encore niée ou ignorée par trop de décideurs et contre les forces de droite qui prennent de plus en plus de pouvoir avec leurs idéologies rétrogrades.
Le slogan « Jin Jiyan Azadi » (Femme, Vie, Liberté) du mouvement révolutionnaire kurde résonne actuellement dans le monde entier à travers la révolution menée par les femmes en Iran : de l’Amérique latine au Rojava (nord-est de la Syrie), en passant par Téhéran et l’Europe ! C’est un signe fort contre la dérogation aux droits humains. Ensemble, nous menons les luttes féministes indispensables pour vivre dans une société où le bien-être de toustes est possible. Ensemble, nous luttons contre les inégalités de genre, pour l’autodétermination sexuelle et physique, et pour un monde où chaque réalité a sa place. Nous, le comité de grève féministe d’Augsbourg, nous solidarisons avec les luttes féministes dans le monde entier et avec celles qui sont à nos portes. Les crises viennent des systèmes. Ces systèmes sont créés de toutes pièces et nous avons le pouvoir de mettre fin aux injustices qu’ils engendrent !
Nous sommes toujours en crise – et le système continue d’échouer. Le personnel soignant, les médecins, enseignants et éducateurs* doivent se contenter de bonus, mais aucun changement structurel n’intervient. Les mères, en particulier dans les professions importantes pour le système, sont plus que jamais confrontées à des charges multiples. Cela doit changer ! Ce n’est pas seulement depuis le début de la pandémie du Covid-19 que les femmes portent la charge principale du travail de soins non rémunéré et peu rémunéré. Les établissements de soins avancent l’argument de la rentabilité lorsqu’il s’agit de la faible rémunération des infirmières. Mais la crise le montre : la pensée capitaliste ne nous mène nulle part quand il faut faire preuve de solidarité.
Des salaires plus élevés ou le versement de bonus ne servent à rien, si à court et à long terme, le personnel soignant fait défaut. La crise met à nu les structures patriarcales qui régissent notre société : Si les enfants doivent être mis en quarantaine, qui s’occupe de l’école à domicile, de la garde des enfants et des repas ? Les femmes se sentent plus concernées par la crise du Covid-19 que les hommes. Les enseignants doivent compenser seuls l’absence de concepts étatiques. Les soignants ne peuvent et ne veulent plus. Les cas de violence domestique continuent d’augmenter. Le patriarcat nous tient fermement en main : le modèle de rôle de la mère nourricière, que l’on croyait depuis longtemps dépassé, est toujours d’actualité. La femme au foyer et la mère se renforce comme une évidence en temps de crise. Pourtant, le travail de soin n’est pas vu, à peine honoré.
Fini les vieilles normes et la nouvelle obligation de performance ! Fini le sentiment d’évidence et le fait de ne pas être vu ! Nous faisons grève !
Le 8 mars 2022 à 16h30 : manifestation et rassemblement, place de l’hôtel de ville d’Augsbourg, organisé par le Comité de grève féministe d’Augsbourg
Depuis des décennies, les féministes* discutent de la K-question; aujourd’hui encore, nous nous engageons pour une société équitable et rêvons de l’utopie féministe d’un avenir que nous voulons voir se concrétiser dès aujourd’hui. Unir les luttes féministes ! Vivre de manière féministe ! Rendre visible le travail de soin et le répartir équitablement ! Hier, aujourd’hui et demain !
Venez et amenez vos amis* ainsi que des lampes de poche, des bâtons lumineux ou des guirlandes lumineuses ! Nous allumerons symboliquement des lumières violettes afin de mettre enfin, un coup de projecteur sur le travail invisible de la santé.
Un concept d’hygiène sera mis en place pour que tout le monde se sente en sécurité. Veuillez porter des masques.
Le déjeuner & le dîner seront assurés par la Soliküche Knoblauchfahne. Il y aura également une garderie pour les enfants.
De plus amples informations seront publiées en temps voulu sur notre site web, Facebook et Instagram.
Site web : frauenstreikaux.blackblogs.org
Facebook : facebook.com/fstreikaux
Instagram : @feministischer.streik_aux
Si vous avez des questions, vous pouvez nous contacter via [email protected]
Le comité de grève féministe souhaite donner une visibilité publique au travail de soin : Sur la place de l’hôtel de ville, le 5 mars 2022 à partir de 11h, auront lieu des ateliers, des conférences et des discussions autour de l’importance et de la reconnaissance du travail de soin, rémunéré ou non, et sur d’autres thèmes féministes.
Ensemble, nous voulons créer une place pour le travail de soin et mettre en avant les luttes féministes et les droits des femmes et rendre visibles les personnes FINTA*.
C’est pourquoi, le 5 mars, nous revendiquons de l’espace et nous nous mettrons à l’aise pour le faire. Nous serons toute la journée sur la place de l’hôtel de ville dans une ambiance décontractée avec des programmes et des musiques féministes. Prenez soin de vous. Apportez donc tout ce dont vous aurez besoin pour vous sentir à l’aise. Des boissons chaudes, des vêtements chauds, des couvertures, des bouillottes…Mais aussi des livres, des instruments, des jeux ou tout ce qui vous vient à l’esprit.
Le programme :
Matin : stands d’information
Après-midi : ateliers
En continu jusqu’au soir : musique de différents DJ*anes
Il y a un concept d’hygiène pour que tout le monde se sente en sécurité. Le déjeuner et le dîner sont assurés par la cuisine solidaire « Knoblauchfahne ». Il y aura également une garderie pour les enfants.
Nous invitons en particulier les FINTA* (femmes, inter, non-binaires, trans et personnes agenres) à venir sur la place de l’hôtel de ville pour participer ou simplement pour se laisser bercer.
Nous publierons le programme détaillé en temps voulu sur notre site web, Instagram & Facebook.
Website: frauenstreikaux.blackblogs.org
Facebook: facebook.com/fstreikaux
Instagram: @feministischer.streik_aux
Si vous avez des questions, vous pouvez nous contacter via [email protected].