Un petit mot rapide
Que j’aurais aimer griffone,
Dessine
Colore
Brillant comme le soleil et le ciel d’ici
Degoulinant de pluie,
Tous les soirs…

Bah pour le moment

Mon sejour aura vu plus
de fond de cale
et cale moteur
elec‘ et haut de mat…
Que de balades jolies
et plages de sable blanc…
Heureusement on ne peut pas les rater.

La vie a commencer a reprendre son rythme
Le temps de bricol‘ diminue
Et les acro revienne
La musique, bien sur est toujours restee a mes cotes
Avec de belles barres de manouche,
Bossa…
Et beaucoup de travail !

On decolle mercedi apres l’ondee
Meme si les amours en sont chifonées
Direction le sud et le continent
Rencontre de lutte paysannes
Et autre n’importe quoi dement

Un jour un jour un ordi des infos-tos, des films meme qui sait en attendant des bisous!!

Suzanne

Pleine lune.
Une nuit à marquer d’une pierre bleue,
comme beaucoup d’autres vont l’être
à venir
bientôt
…
on arrive!

Je sens les îles
la terre
de retour !
Mais je regarde derrière
vers l’Atlantique,
Atlantique
comme une porte
ouverte,
ou qui se tourne, se referme
se referme sur mes certitudes
sur mes habitudes
et me laisse,
à la place,
dans tout cet espace,
de l’excitation en pagaille
en orgie
en folie
et aussi…
un grand calme
grand
comme cet océan
dont beaucoup franchisse le pas
et dont je ne sais si je vais revenir
grand
enorme
comme cet océan
qui,
pour étre un sixième de la planète
a la reputation d’une mare.
Flaque d’eau
que je traverse pour la deuxième fois
reiteration
rebelote
recidive
et que,
en te regardant t’enfuir
là,
derriere,
après seulement une vingtaine de jours
de ta douce solitude
je me demande si je te traverserais encore
si je reviendrais
tanner ma peau
et mon âme
sur tes eaux salées, primus
primus inter pares
premices de toutes les eaux
de toutes les autres
qui se profilent
que j’espère, que je sens…
La tête dans l’atlas
les yeux dans tes vagues
incessantes
multitudes
puissance
et beauté.
Un calme grand comme debout
à l’étrave
regard au large
lever de soleil
comme une fin
comme un debut
comme la Dominique
sauvage,
magique,
qui se profile
comme Viracocha si proche
qui m’attend
un an et un mois
l’Atlantique,
une deuxième fois,
et la suite?
On verra.
Un an et un mois
l’Atlantique
pour la dernière fois?
Vivante!
Vivante, et plus que ça.

Amour fort,
pensées incessantes
vers vous habitants de mon coeur
à très vite tout de suite
un battement de cils
une idée
je vous aime
lachez rien
lachez prise
lachez vous
lachons nous!

Suzanne

ps promis je planche un d’ces quatres pour des photos

Les deux jours se sont transformés
en deux semaines
en  riant „gare!“
et nous de rire avec
eux et elles
de decouvrir et partager
ce cap vert
carrefour
passage
melange
d’Afrique et de vieille europe
…
Tout ça pour des infos, tout ça pour du fric, tout ça pour un visa, tout ça pour des papiers, à donner a des connards moralisateurs….
On les a récupérer, après une semaine de detention!

Et puis
les questionnements
remise en cause et autres
joyeusetées du voyage sont foisons
tout est evolution…
Place du blanc,
place de la femme,
place du voyageur,
faut il tout accepter
sous pretexte de respect
d’un „c’est comme ça, ici.“
qui ne nous aurais pas retenu
une demi seconde
en france…

Prendre le temps
de respecter les conventions
pour les comprendre
et ensuite faire le tri
semble une reponse satisfaisante
mais paroles et pratiques
sont soeurs, pas siamoises.

Le cap vert, donc,
magnifique
acceuillant
different
exotique
pas tant pauvre
pas encore completement abstrait
aspire à se dégrader pour plus de fric
mais ne l’est pas encore trop,
depend des iles
san antao
pas d’aeroport,
mais de l’eau,
gros gros kiff
Mindelo,
par contre
San vincente,
île vide
et
arrive le commerce de charbon amerique-europe, aujourd’hui plus grande ville du cap vert je crois. Est clairement cree de toutes pieces par notre vie abstraite intenationale et, j’oserais, malefique. Cette ville vis sur elle meme, puisqu’elle ne produit rien…symbole d’un empire…bref bref

Pas assez de temps tout de suite pour developper
trop à dire…
pas dangereux
bonne escale pour approvisionnement
contrairement au ouï dire
piegeant de quietude
et de flics zeles…

J’ai retrouvée une Manon
integrée, bronzée et parlant créole
on à beaucoup discuter de toutes ces questions
qui la turlupinait deja, sans trouver d’echange…
Merci pour cette langue et cette plongée
dans un cap vert réel et profond,
que tu nous a données…
(elle a la pêche et la bougeotte à fond mais ne traversera pas avec nous…pas de plan fixe pour la suite. Et me charge d’énormes baisers à touTEs, et de „pas d’inquietude la vie va son cour avec ses hauts, ses bas, le bonheur avec elle s’emmêle et s’extirpe parfois ou ne l’attend pas. Ici comme un paradis, aussi comme la bas, le soleil en plus parfois „… ou un truc comme ça 😉 texte en creole a venir, j’espere!)

Je tourne en boucle dans ma tête toutes les choses que je voudrais dire, et à qui, je me demande qui me relira derriere son ecran et comment ille ira, je ne sais plus pourquoi et pour qui j’ecrit ce matin sur cette plateforme de code qui arrive jusqu’à vous à grand coup de cables et d’ondes mon histoire, mes appris, mes envies, mes becs et mes ongles.
Partager des leçons de vie, se fait dans les deux sens, je le perd ici, faute de vos histoires à vous, ami-e-s.

A bientôt, avec à raconter cette deuxieme traversée qui commence ce soir ou à la prochaine aurore. A jamais aussi peut être, mais on m’a dit il y a peu qu’on meurt quand on appris la leçon pour laquelle on vit cette vie…du coup il me semble qu’il me reste de la marge 😉

Amour

Suzanne

 Ici cap vert et douceur de vivre
On a changé de monde ça y est
Les septs jours en mer compte aussi
Mais l’air y est chaud
et la lumiere differente
Ici souffle un vent etrange
nomme harmattan
venu du desert il charrie du sable
et bouche la vue comme la plus opaque des brumes.
Il fait beau chaud et sec
mais on ne  voit pas la montagne en face
ni l’ile à cote.

Porto Novo,
San Antao, saint Antoine encore
nous le suivont, il nous suit, je le suit, on cherche, je suis?
Saint des sans dieu et chercheurs de verite
il a ma préference sans hesité.

On nous regarde dans la rue
pas parcequ’on a pas de chaussures
mais bien parcequ’on est blanc, tout simplement.

Tout l’atmosphere est differente
et emplie de la quiétude des pays chauds.
Beton apparent et arbres luxurieux
le très finis et travaillé cotoi l’arrache totale
les terrains vagues et les palmiers.

En mer sur Susurramen
la quietude est de mise aussi
ça bosse et bouine en tous les sens
sauve les oeufs et les bananes
fignole tangon et fourrages de haubans,
s’active tout le jour.
Sous la houlette bienveillante d’Hermann,
le pilote à vent
qui,
mecaniquement, de façon magique,
barre 95% du temps, au moins!
Et de façon admirable.
On commence à caler un rythme de quart de nuit
qui nous va bien
22h 4h pour Lo
4h 10h pour moi,
c’est facile et epanouissant pour chacun…
surprenant, mais agreable!
Une quietude, donc, une tranquillité presque surprenante elle aussi
entrecoupée tout de même des apparitions de dauphins
accompagnés, toujours, -et oui j’ose le toujours! Tant j’aimerais ne jamais m’en blasé!-
de cette excitation incontrolable.

Surtout la nuit,…voir onglet „Dauphins!“

Allons repartir bien vite,
pour la grande mer enfin!

enfin reçu des nouvelles de Viracocha aussi…
je sais ou est mon bateau!
je sais ou est mon bateau
je sais ou est mon bateau
na tous ceux qui riaient de moi 😃

Ai aussi reçu un mail de Manon nous sommes sur la même île!
Espere te voir ma belle
et garde encore
espoir
s’amenuisant
de t’embarquer

Plein d’amour à tous…des photos viendront

Bon pas de photos, j’en ai pourtant effacees pour faire de la place..

Une autre fois

Pas de Susurramen donc, pourtant tres beau 7,6m jaune et rouge en cp, et oui on fait bien des bateaux en betons pourquoi pas en cp, on vient juste de finir l’appro, fenetre ce soir ou dans 3 jours, on tarde on tarde mais ça ne va plus tarder. Direction capo verde rapido, il parait que l’anticyclone qui creer les alizees se pete la gueule mais j’y crois pas trop, il va nous attendre pour sur!

Depuis presque une semaine a la restinga, El Hierro, on a la tete dans l’cepe, comme certains disent, ou dans les bouts ce coup ci.

Le derniers preparatifs nous occupent a fond, juste le temps d’un petit concert au bar du coin, trois guitares, clarinette, accordeon, et meme „batterie“…vous verrez les tofs! Ça s’ambiance !

Arrivee il y a une semaine donc, Gomera El Hierro 40 nds de vents, 30 dans le port pour entree a la voile, et puis bah nuit au carnaval pour finir! Parfait.

Mais apres une cure d’alcool avec Daniel 😉 on se calme un peu et passons effectivement a de grosses recoltes d’ortie,  capucines et autre sariette, remplissage des bidons a la source et zou.

On part avec moins de 100 l et on va faire tourner le desalinisateur manuel…je vous reparlerais de l’experience, on compte en faire d’autres d’ailleurs…5 jours de Django Reihnart sans interruption, monodiete de banane, ou encore 48h sans paroles….veremos!

Allez j’y retourne faut qu’j’grimpe au mat rapido, des  Baisers Sales a todos et on en reparle de l’autre cote!!

Je vous aime fort et vous enverrais des embruns du milieu de rien, ou de tout…

Mer, mere, mi madre reprend moi encore une fois, regorge de mes peurs et esperances, fait moi danser comme j’aime et aimer comme tu danse infinie et fracassée, et douce et comme á la source, ecoule moi plus pure de nouveau, entre moi, et recrache,   si le vent t’envie…              Marineros somos, y a la mar andamos.

ca y est, le catamaran belle ile en mer en titre a mis les voiles sans moi du cap vert, direction les caraibes.

c’etais humainement une aventure de gde qualite, forte de sacres fous rires!!

je vous mets juste le lien vers le blog d’un de nos capitaines, qui fera le taff pour vous raconter…..et vous montrer de belles photos.

stnicksail.wordpress.com (a prendre depuis 22 Jauary 2017 Cascais (again), et jusqu’a Mindelo, qui je crois n’est pas encore publie))

des news de moi plus tard

bisettes

manon

J’ai nommé : Suzanne court  pour être sur la photo :

Gros nettoyage en montagne : douche le matin et le soir!

    Suis restee 3 jours a Tejeda chez Kuko,

dans sa „maison musée“    ou j’ai sejourne au milieu des antiquites canariennes, ressourcement!!!

Et foret…

Et puis basking quest : unlock

me voila a Puerto de Mogan,

Puerto de Mogan, que je n’ai pas appreciée au debut mais qui finalement m’a accueillie au sein de sa fratrie de baskers, guilde Hashashin et autre Polish syndicat de bubble makers…

Big Hug, roll an other one!

  j’adore le retardateur, ça creer des choses assez inattendues  Mais qui voila? Les touristes allemands!

      Et surtout Ratafia!! 

Premiere vraie nav‘ du voyage, vents bizarre comme toujours aux Canaries, avec un p’tit passage a 30 noeuds qui fait du bien aux puces! Entre ecureuil et Molly Malone viendra une photo de Daniel, cap’tain en titre, avec tellement de tendresse.

Je t’aime, je suis desolée, s’il te plait, pardonne moi, merci.

L’Univers étant un peu trop grand (pour nous deux, Johnny boy!), les CosmicSisters se séparent pour mieux l’embrasser.

Après 4 mois de rebonds d’étoiles en galaxies surprenantes, esquives de météorites en tous sens et flirts avec des planètes et autres mondes décidemment attractifs, nous voilà parties dans le plein sidéral des 2 fois plus possibles!

Cette scission n’est peut-être que momentanée, mais elle prend effet dès demain matin. L’une reste à terre, l’autre prend la mer…

Chacune sa route, chacune sa vague, mais de nombreux espoirs…et de futurs articles sur ce blog à venir!

Des bisoux de nous!

M  : Eh oui! Je reste sur ce cata pour une petite prolongation…jusqu’aux îles du Cap Vert à prioris. Changer d’île, changer d’air.

Las Palmas sur l’île de Gran Canaria aura été une étape sous le signe des étrangers en voyage…le francais, la fête, le port…Un peu différent de mes aspirations de voyage, mais ca change. Et il y a eu aussi de très belles sessions musicales, pendant lesquelles notre duo vocal s’est affiné, affirmé, confirmé…Reste à laisser décanter un peu et nous reprendrons le boulot plus tard, peut-être de l’autre côté de la flaque!! ;o)

En attendant, je vise ces îles qui promettent d’être elles-aussi musicales, avec une guitare toute neuve, un équipement de plongée fraîchement acquis, et l’envie furieuse de découvrir un nouveau monde!

À suivre…

Manon

 

 S: Finalement l’hesitation aura eu raison de ma patience!

                        Hein? Drole de phrase non?

Ces allers et retours, ce catamaran que j’accosterais bien plutot a la chignolle, et bien, en fait, je ne vais pas laisser ma deuxieme transat‘ á une envie de vitesse, mème si Viracocha m’appelle de plus, ici, à Las Palmas, oú je ne vois qu’elle…je m’en vais naviguer á l’ancienne.

Petit tour en forèt avant retour en Marina, voir si, „Laurent est tu la?“ …j’ai une furieuse envie de coudre des voiles et tenir une barre, enfin, apres deux semaines de nav‘ et 20 minutes de roue volées au pilote auto.

Merci, merci, Robert, Barry, beaucoup d’amour, et Emilie! Complicite qui tient la maree, Lara, Audrey decouvrez vous vous meme et au plaisir et meme l’espoir de vous revoir, sur mer ou terre….!

M’en vais prendre des vagues dans la gueule.

Suzanne

PS : Quelques photos de plus d’une madere decidement magnifique, j’aurais aimé vous presenter aussi Ratafia (p’tite cassdedi) , mais attendez vous a ce que les anciennes photos laissent la place aux nouvelles… (y’en a des dans l’article précédent)

Et donc nous voila sur notre nouveau vehicule d’emprunt…avec chauffeur!

Sauf que cette fois ca se passe sur l’eau, et qu’on participe a la manoeuvre…et a la cuisine!
Good deal. Ces americains plutot fort sympathiques, bien qu’ayant des vues sur la vie assez differentes des notres (ce sont des capitalistes convaincus, dixit eux-meme), nous offrent le trajet, le lit et le couvert, en echange de quoi nous gerons la confection des repas et tout ce qui l’accompagne.
C’est plutot bien joue, agreable meme, si ce n’est les deux ados qui trainent leurs guetres sur le bateau, collees a leurs differents ecrans, sans lever le petit doigt de la journee….meme pour aller se promener une fois a terre.
Mais bon. Chacun sa life!

Du coup on a mis 5 jours pour faire Cascais-Madeira, avec pour ma part un bon 3 jours de mal de mer…facilite par la ptite gueule de bois du 1er jour, suite a une belle soiree dans un bar a cascais la veille du depart, pendant laquelle Suzanne et moi nous sommes retrouvees derriere un micro avec une guitare en main…..aie aie aie!! ca s’invente pas de chanter amplifie!
mais bon c’etait bien marrant quand meme, et on est reparties du bar avec plus de sous dans les poches qu’en y entrant…et plus d’alcool dans les veines aussi! ;o)

Bref, tout ca pour dire que marin non plus ca ne s’invente pas, et que malgre la certitude que j’avais de ne pas craindre la mer, il se trouve que, est-ce la gite propre aux catamarans, la duree du voyage, ou l’ampleur de la houle qui nous a portee des le depart, j’ai bien cru que la transatlantique n’etait finalement pas faite pour moi!
Heureusement, il y a la mer, les ciels magnifiques, le vent dans ta face…et les dauphins qui nous ont suivi un bon moment notre 1er jour de nav…histoire de nous souhaiter la bienvenue sur les flots. Trop bien!!!
Et Suzanne, mon capitaine en titre, qui gere la maree quand les mousses sont a fond de calle!

Bref.
Quelques jours de grand air sur cette magnifique ile portugaise qu’est Madeira, et nous voici en plein preparatifs pour mettre le cap sur Les Canaries. 2 ou 3 jours de navigation devraient nous suffir pour ralier cet archipel…
a suivre…

Manon

Hihi elle est dure avec ces ados, Audrey etait quand meme la premiere a terre a madere!

Effectivement apres la cuite la moins chere de l’histoire…
La traversee la moins chere de mon histoire! Logees, nourries, blanchies, ils commencent meme a nous faire confiance pour la voile.
Et on a des discussions ma fois tres interressantes et donc extremement fatiguante…parler genetique, comportement, evolution et geopolitique en anglais c’est pas evident evident.
Pas facile d’expliquer vraiment son point de vue, alors on risque pas de faire bouger ces cinquantenaire bien ancres d’un demi centimetre! 😉

Ah! La mer enfin! C’est de ca dont je voulais parler en fait!

Trop bien retrouver la sensation de liberte, le ciel a 360 degres, le vent l’attention constante, les petites vagues sur les moyennes vagues, sur les grosses vagues, sur les courants, sur l’ocean!!!! AAAAAAaaaahhhh ca fait du bien!                  
Je me retrouve, effacee en un instant l’impatience et la frustration. D’ailleurs les moteurs tournent, on y retourne! Oui! Vive le vent la mer et les bretons de Madere! Haha

Madere magnifique, superbe, volcanique et agricole, jardins en terrasse et roches de toutes l’amplitude du rouge au noire extra!!!

Bises Folles et grand soleil a vous tous…On est enfin en T-shirt toute la nuit ou presque!!!

Sue

Vu qu’on est trop badasses et qu’on a trouve un bateau en moins d’une journee (au bout de 3 mois, certes!), on est reparties a Lisbonne parce que quand meme on a beaucoup aime, dans l’idee de se faire aussi un peu de sous pour la nourriture de la traversee.

well done

de nouvelles belles rencontres, dont Hugo, un metteur en scene de Lisbonne qui a ete beacoup touche par nos voix et nous a heberge avec emotion sous son toit. il avait un super canap!

Such a good day!!

Le monde fantastique des sardines portugaises….tout un poeme!

 Notre premier selfi!!