Mes chères et chers,
Voilà quelques jours que je suis rentrée de mon voyage au Congo.
Je n’y ai passé que peu de temps, mais j’ai pu atteindre plus ou moins tous mes objectifs
Tout d’abord j’ai fais connaissance avec les nouveaux enfants. Il s’agit de Joséphine et de son frère Merci, Diane et sa sœur Julienne ainsi que de Bukuru. Il est le frère de Sifa et de Chance. Tous sont des enfants joyeux.
Samedi 3 mars, nous avons emménagé dans une nouvelle maison. C’est une grande maison avec beaucoup de pièces et une grande cour intèrieur. Nous la louons 200$ par mois. L’avantage est que c’est situé au milieu de village ce qui est plus sûr que l’endroit précédant.
Clothile vit avec les enfants dans la maison. Comme elle ne pouvait pas s’occuper de tous à elle seule, j’ai engagé une « maman » pour lui venir en aide. A cela s’ajoute Pitié, notre jardinier fantastique. Il est un peu notre homme à tout faire et nous prête main forte partout où il peut.
Lorsque Clothilde est à Uvira avec Chance, il cuisine pour les enfants, ce qui, au Congo, est très inhabituel pour un homme. Les enfants l’adore et le nomme « papa ». Je trouve cela super, puisque ces enfants n’ont pas de père et que surtout pour les garçons le contact avec un homme adulte est important.
Avec la maison il y a aussi un petit magasin, où nous vendons des habits et des chaussures que j’ai amené depuis l’Europe. Cela marche très bien. C’est vraiment important que Maison de Vie puisse gagner de l’argent de manière
indépendante. Plus tard s’ajoutera le récolte de nos champs à cette source de revenu. Le magasin est tenu par la femme de Pitié.
Le seul enfant qui nous donne des soucis est Chance, qui en plus de ses problèmes de santé, s’est vu diagnostiqué un TBC osseuse. Il doit donc rester allongé durant 2 mois en portant un corset de plâtre.
Le traitement médical dure une année entière. Je ne préfère pas m’imaginer ce qui serait advenu de lui si nos routes ne s’étaient pas croisé. A l’hôpital ils ont dis que c’était justement la chance de Chance. Malgré cela, Chance reste un enfant très dynamique, très fier de connaître enfin les chiffres.
Le grand B-moll de mon séjour fut les problèmes avec Émile et sa famille. J’ai pu récupérer toutes les affaires de la dernière maison, cependant Émile refuse que l’on s’occupe des vrais orphelins restant. La condition est que l’on engage un membre de la famille d’Émile, ce qui, après tout ces ruptures de confiance, n’entre pas en question. Les enfants sont tous venu me visiter. Ils sont tous chez un me a coe l’évolution de cette histoire.
A présent je vous souhaite de très belles journée de pâques !
Anita